Balade imaginaire
J’étais plume au vent, voyageuse bohème
Et Vivant nulle part au diable vauvert
Musardine de nuit j’aimais Apollinaire
Je passais mes vacances à l’auberge de Brême
Je boitais très souvent, une maison en chaume
Mangeant ma soupe aux lettres, essuyant des revers
Princesse petits pois dans mon grand lit d’hiver
Je dormais boucle d’or dans l’édredon d’automne
Réfugiée de mes rêves bien loin du macadam
Insomniaque la nuit par une nuit sans lune
Dans le grand bestiaire au safari Madame
Je cherchais le Dahu dans l’étrange commune
C’était le grand bazar de l’ogresse ramdam
Soudain Tomba poids-plume un jeune béjaune.