Cent chouettes pour déesse au frontispice haut
Quand Pallas Athéna est gardienne du temple
Pour ce grand souvenir dans une toge ample
Et quand son aile blanche frôle à fleur de peau
Et dans ce jeu de lettres écris-moi des émaux
Des serpents à sonnets pour un amour qui tremble
De te perdre soudain dans les méandres sable
Dessines-moi des jours et des décors floraux
Et dans ce beau Musée a ciel bleu grand ouvert
Je t’attendrai fantôme dans la rue du Théâtre
A l’ombre du rideau où se jouent nos destins
Réfugiée en coulisse je me sens à couvert
Sous ton aile de cygne au grand amphithéâtre
Transparente diaphane aux doux raisins festins!