Son corps de glaise
Dessin créant des jambes
Ocre, son buste
Aux vagues du divan écru
Pose des Larmes bleutés
Perla
L’écume de chair
Coquillage froissé
En forme de C-Shell
Nu poète....
Etendu
Sur le rebord de la route
Bruits sourds de l’absent
Au coeur sablier roses bleues
A effeuiller mon artichaut
Au coeur foin
Ce coeur paille dans les cheveux d’or
Mon artichaut
Mon centre,
Je t’aime
Un peu beaucoup
Puis,
Le creux se fane
Au bazar du village....
Trop de bruits de l’amour absent
Ce vide qui s’étreint
Dessin créant des jambes
Un main d’Ocre
Aux vagues du divan écru
Des mains comme l’on prie
De travers
A s’abreuver de vin de paille
D’ambroisie
Au palets des lunes sombres
Ce silence creuse les jours
Comme une eau forte
Creuse les joues
Le vide
Nu poète
étendu
touche ma main.....
l’humide Vair
la source
Je t’aime
Ma prairie,
Mon éphémère
Un peu beaucoup
A la folie...
puis à l’aurore s’en va...sur la pointe des pieds
Comme un quotidien s’éparpille à l’automne....
Me laissant seule
S’en va
Ma prairie,
Mon éphémère
Mon centre
Un peu beaucoup
A la folie...
J’effeuille mon artichaut !